Ligue de voile du Grand-Est

Du Bronze pour le Grand Est à Barcelone !

Quoi de neuf ?
À la suite d’une semaine de régate, Bertrand Blan­­­­­chet remporte la médaille de bronze aux ILCA Masters World Cham­­­­­pion­­­­­ships !
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Bertrand Blanchet

Suite des aven­­­­tures de Jean-Philippe Dreyer et Bertrand Blan­­­­­­­­­chet, tous deux de l’AOG Stras­­­­­­­­­bourg lors des ILCA Masters World Cham­­­­­pion­­­­­ships à Barce­­­­lone du 13 au 20 novembre

  • 5ème jour­­­­née.

Condi­­­­­tions simi­­­­­laires à la veille mais avec la fatigue et le renfor­­­­­ce­­­­­ment du vent, le ressenti tourne autour de zéro degrés. Le rond des stan­­­­­dards est déplacé vers le rond des ILCA6 où le vent y est plus fort. Malgré des départs toujours corrects, la vitesse de Jean-Philippe n’est toujours pas au rendez-vous dans ces condi­­­­­tions très spéciales (grosse houle d’Est), mais il est plus dans le rythme des cent arrière. Les résul­­­­­tats stag­nent autour de la 30ème. Objec­­­­­tif pour les 2 derniers jours est de rentrer dans la première moitié. Pour ce qui concerne Bertrand Blan­­­­chet, la vitesse va de mieux en mieux mais il reste encore quelques problèmes de place­­­­­ment à l’ap­­­­­proche des marques au vent. Les départs sont en progrès. Avec des manches de 4ème et 5ème, il conso­­­­­lide ce soir sa 4ème place au clas­­­­se­­­­ment géné­­­­rale en finis­­­­­sant 2 fois derrière le troi­­­­­sième, l’al­­­­­le­­­­­mand Georges Schultz.

  • 6ème jour­­­­née

Les jours se suivent et se ressemblent. C’est l’oc­­­­­ca­­­­­sion de s’ap­­­­­pliquer à gommer les erreurs des manches précé­­­­­dentes. Les condi­­­­­tions étant quasi iden­­­­­tiques : vent de terre mais houle d’Est un peu moins marquée, tempé­­­­­ra­­­­­ture de 7/8 degrés à la mise à l’eau, les concur­­­­­rents commencent à s’ha­­­­­bi­­­­­tuer et le niveau de jeu augmente. Bertrand Blan­­­­chet se fait sortir au départ par autres concur­rent français passe une bonne partie du près à cher­­­­­cher de l’air frais. Un passage moyen à la bouée au vent et un 1er largue un peu enfermé, c’est le groupe de tête qui s’éloigne encore. Le vent arrière lui permet de grap­­­­­piller quelques places et conser­­­­­ver l’es­­­­­poir de recol­­­­­ler aux premiers. Le 2ème près, malgré une bonne vitesse, ne change pas signi­­­­­fi­­­­­ca­­­­­ti­­­­­ve­­­­­ment le clas­­­­­se­­­­­ment mais les premiers ne partent plus et sur le 2ème vent arrière, Bertrand remonte encore pour finir juste derrière Georges Schultz (3ème au géné­­­­­ral) à la 5ème place. Il reste encore une manche ce jour et le vent baisse un peu. Un départ plutôt réussi dans cette dernière manche lui permet de rester dans le groupe de tête pendant tout le premier près. Une fois n’est pas coutume, les améri­­­­­cains ne se sont pas envo­­­­­lés en tête et Bertrand est à la bagarre. Le premier l’argue est bien réussi et Bertrand passe le vent arrière avec le 2ème améri­­­­­cain. Ensemble, ils recollent bien devant et à l’in­­­verse certains se font décro­­­­­cher. Les 2 améri­­­­­cains s’at­­­­­taquent mutuel­­­­­le­­­­­ment et Bertrand en profite pour faire un bon 2ème près en exploi­­­­­tant quelques bascules. En haut du parcours, Bertrand est 4ème en haut et le dernier vent arrière lui permet de remon­­­­­ter à la 2ème place. Son concur­rent direct, l’al­­­le­­­­­mand a sombré (17ème) lors cette manche. Bertrand est donc provi­­­­­soi­­­­­re­­­­­ment sur le podium ! Mais pas le droit à l’er­­­­­reur, on n’en­­­­­lève qu’une manche et Bertrand a déjà grillé son joker avec une manche de 18ème. L’ita­­­­­lien qui fait 2ème et 1er aujourd’­­­­­hui se rapproche, le suédois comme l’al­­­­­le­­­­­mand ont un peu lâché des points .

Jean-Philippe, toujours en manque de vitesse de base et handi­­­­­capé par sa tendi­­­­­nite conti­­­­­nue de tout donner et s’amé­­­­­liore un peu sur les vent arrière. Sa 2ème manche du jour est encou­­­­­ra­­­­­geante pour la dernière jour­­­­­née demain et essayer de termi­­­­­ner en beauté.

  • 7ème et dernier jour :

Les condi­­­­­tions annon­­­­­cées sont très semblables à la veille mais la couver­­­­­ture nuageuse empêche les tempé­­­­­ra­­­­­tures de tomber pendant la nuit et le ther­­­­­mique de se déve­­­­­lop­­­­­per. Même s’il fait encore frais lors de la mise à l’eau, le vent est clai­­­­­re­­­­­ment plus faible. Objec­­­­­tif est simple pour Bertrand : rester sur le podium ! L’al­­­­­le­­­­­mand Roger Schultz est son adver­­­­­saire prin­­­­­ci­­­­­pal pour cette dernière jour­­­­­née.

Un départ correct mais pas forcé­­­­­ment bien placé va obli­­­­­ger Bertrand à se bagar­­­­­rer tout le premier près pour garder de l’air frais. Le passage de la première marque est correct, le 1er largue indif­­­­­fé­rent et le vent arrière du mauvais côté me fait rétro­­­­­gra­­­­­der. Le 2ème près est aussi quel­­­­­conque 

Le vent faiblit et le départ de la 2ème manche n’est toujours pas réussi pour Bertrand. Les bateaux sont très resser­­­­­rés et il négo­­­­­cie très mal le passage de la 1ère marque au vent en l’en­­­rou­­­­lant dans les 10 derniers! Il ne doit plus le lâcher. L’ita­­­­­lien est devant dans les 3 premiers mais plus dange­­­­­reux pour le géné­­­­­ral final.

Le vent tombe , les premiers s’ar­­­­­rêtent, mais le posi­­­­tion­­­­ne­­­­ment de Bertrand lui permet de garder un peu plus d’air que le reste de la flotte et la manche est raccour­­­­­cie au vent. Il ne doit pas finir plus de 8 places derrière l’al­­­­­le­­­­­mand Roger Schultz pour me main­­­­­te­­­­­nir sur le podium. Le stress est à son maxi­­­­­mum, toute la flotte est sous leur vent, et Bertrand est beau­­­­coup plus lent que Roger Schultz et à n’im­­­­­porte quel moment le vent peut relan­­­­­cer les premiers.

Fina­­­­­le­­­­­ment Bertrand arrive à garder de la vitesse pour termi­­­­­ner 5ème, 2 places derrière Roger qui aura jouer sa chance jusqu’au bout. C’est la déli­­­­­vrance pour notre Stras­­­­bour­­­­geois Bertrand Blan­­­­chet qui se hisse sur le podium des cham­­­­­pion­­­­­nats du monde Masters après 16 années de pratique à essayer de progres­­­­­ser sur chaque régate.

Jean-Philippe aura fina­­­­­le­­­­­ment attendu la toute dernière manche pour sortir de sa torpeur et inscrire une manche rela­­­­­ti­­­­­ve­­­­­ment abou­­­­­tie. La vitesse n’est peut-être pas encore là mais le tigre est de retour !



La Ligue de Voile du Grand Est est admi­­­ra­­­tive face aux résul­­­tats et parcours de Bertrand Blan­­­chet et Jean-Philippe Dreyer, qui ne peut qu’ins­­pi­­­rer nos autres coureurs. Toute la région Grand Est les féli­­­cite et le remer­­­cie égale­­­ment pour faire briller nos couleurs à ce niveau. Bravo les gars !